Presque toutes les entreprises sont affectées par le mal-être au travail, qui cause non seulement des pertes économiques, mais aussi des souffrances. Heureusement, il existe des solutions qui peuvent efficacement prévenir et gérer les risques psychosociaux sur le lieu de travail. En effet, les risques psychosociaux en entreprise n’épargnent aucune activité. Par conséquent, il faut mettre en place une démarche pour que d’une part, l’entreprise puisse faire plus d’économie sur son budget et d’autre part, les employés puissent travailler dans une meilleure atmosphère. Découvrez comment prévenir les risques psychosociaux en entreprise et garantir la santé et sécurité au travail.
Les risques psychosociaux : c’est quoi ?
Les risques psychosociaux en entreprise sont des risques pour la santé mentale et physique des employés. Leurs causes se trouvent souvent dans les relations au travail, l’organisation du travail et dans les conditions d’emploi. Ils affectent toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité. Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux mobilisent activement des méthodes de prévention des risques psychosociaux. Les risques psychosociaux en entreprise sont l’intersection entre l’individu et ses conditions de travail. On peut distinguer plusieurs types de risque : le sentiment de pression en cas de non-respect des attentes ou exigences demandées, les violences internes entre travailleurs, les harcèlements sexuels ou moraux, les violences externes commises par des personnes externes contre les employés et le signe d’épuisement professionnel. Ces risques peuvent être combinés et s’influencer mutuellement. Par exemple, des situations de stress et de violence interne parmi les employés peuvent entraîner d’autres tensions avec les autres membres de l’équipe, provoquant ainsi un stress généralisé au sein de l’entreprise.
Les risques psychosociaux : comment les prévenir ?
Il existe une approche et des outils globaux pour prévenir les risques psychosociaux en entreprise. Ces éléments servent de référence pour tout employeur qui souhaite obtenir des informations afin d’intervenir au sein de son entreprise. Pour commencer, l’employeur doit d’abord s’engager dans les objectifs et les moyens, mobiliser les participants afin de prévenir et d’évaluer l’impact des risques psychosociaux sur les ressources et l’organisation du travail. Ces démarches doivent être strictement appliquées par les employeurs, en mettant en avant le dialogue social pour informer les salariés. Parallèlement, s’ils sont présents dans l’entreprise, les partenaires sociaux qui sont représentés par l’organisation syndicale doivent être sollicités. Ils ont pour mission de déterminer les modalités de leur contribution à l’évaluation des risques. Quant aux organisations respectives du personnel, elles doivent être consultées à chaque étape de la prévention des risques professionnels selon leurs prérogatives. Sinon, l’employeur peut arranger la contribution des employés. Il s’agit d’un choix de base qui doit être suivi, car sans leur participation, l’action préventive est presque inefficace. Les services de santé de l’entreprise, en particulier le médecin du travail, sont également des acteurs-clés de ce processus. Ensuite, l’employeur doit dresser un pré-diagnostic en recueillant et en analysant les indicateurs, puis évaluer les facteurs ou sources des risques psychosociaux. Cette étape consiste à diagnostiquer la source de stress dans l’environnement de travail. C’est important pour savoir sur quels facteurs il faut agir pour réduire, voire éliminer la source du stress des employés, sans pour autant affecter leur vie privée. La formation SSCT aide également à prévenir les risques professionnels.
Les risques psychosociaux : les principaux facteurs
Dans l’objectif de prévention, les risques psychosociaux ont diverses origines, dont l’exigence au travail. On retrouve notamment les caractéristiques de l’intensité et de la complexité du travail, des objectifs et des horaires pas clairs, des tâches professionnelles trop chargées, les heures supplémentaires et les dérangements réguliers. Il y a aussi l’exigence émotionnelle : pendant le travail, les travailleurs peuvent avoir des relations qui sont émotionnellement difficiles à gérer. Il peut s'agir d'un contact difficile avec d'autres interlocuteurs, le fait qu’ils doivent constamment masquer leurs vraies émotions devant leurs interlocuteurs, ou des violences verbales ou physiques. D'autre part, on a le manque d’autonomie. Il se transcrit par une manœuvre limitée pour effectuer des tâches, une limitation du rythme de travail et une sous-utilisation des capacités du travailleur. L’employeur doit donner des objectifs bien clairs. Les mauvaises relations sociales et professionnelles en font aussi partie. Par conséquent, il est très important d’améliorer la relation sociale et professionnelle. Le conflit de valeurs et la baisse de qualité sont également des facteurs de stress : pour les travailleurs, le fait qu’ils ne puissent pas communiquer avec leurs collègues ou leurs superviseurs sur les objectifs et les méthodes de travail présentent un facteur de risque psychosocial. Mis à part tout cela, l’insécurité de la condition de travail, toute forme de changement du contrat, le retard de paiement des salaires, le changement de profession ou de qualification sans préparation, l'insécurité socio-économique jouent un rôle important dans l’augmentation des risques psychosociaux des travailleurs. La sécurité au travail est très importante.
Les risques psychosociaux : les conséquences
Les risques psychosociaux ont de nombreux effets : sur la santé selon la durée et l’intensité de l’exposition aux facteurs à risque ; sur l’expérience personnelle et professionnelle de chaque travailleur. Les antécédents de l’entreprise, de l’agence publique ou privée, le soutien, les risques professionnels peuvent notamment être traduits en inconfort ou en souffrance au travail. La détérioration de la santé mentale et physique peut être liée aux risques psychosociaux. Il s’agit des problèmes musculo-squelettiques, des problèmes d'ordre mental (troubles anxieux, tendances suicidaires, stress post-traumatique, épisodes dépressifs), des maladies cardiovasculaires, une rechute ou une aggravation des maladies chroniques. Ils ont aussi des impacts sur l’entreprise, comme l’augmentation de l’absentéisme, le non-respect des exigences en qualité ou du calendrier…